`Ajouter la France à la liste croissante des mauvaises récoltes - Olive Oil Times

Ajouter la France à la liste croissante de mauvaises récoltes

Par Alice Alech
3 novembre 2014 09:28 UTC

L'industrie de l'huile d'olive en France fera face à une année catastrophique similaire aux pertes subies par les cultivateurs en 1956. Ajoutez ici les sombres perspectives à des situations similaires dans les principales régions d'Italie et d'Espagne.

La France ne produit pas beaucoup d'huile d'olive par rapport à ses voisins méditerranéens. Sur une bonne année, la production peut être d'environ 4,500 2,000 tonnes, mais cette année, on estime qu'elle ne produira que 50 - tonnes - plus de - pour cent de perte.

Olivier Nasles, président de L'association Française Interprofessionelle de L'Olive, (AFIDOL) l'association interprofessionnelle de l'huile d'olive en France a comparé la situation à un tsunami dans l'industrie locale de l'huile d'olive.

La baisse de la quantité et de la qualité des olives françaises aura un effet sur l'ensemble de l'industrie, y compris les propriétaires d'usines qui transforment les olives de petits producteurs.

Selon l'AFIDOL, l'hiver de cette année n'a pas été assez froid pour avoir suffisamment d'effet sur les mouches de l'olivier, permettant aux larves de mouches des fruits de survivre et de se nourrir. L'été a apporté des jours chauds et froids, tout aussi mauvais pour les olives, les faisant tomber au sol.
Voir aussi:Couverture complète de la récolte 2014
Certains producteurs d'huile d'olive en Provence craignent de ne pas pouvoir soumettre leurs produits aux concours nationaux et internationaux annuels, tandis que d'autres craignent de ne pas pouvoir satisfaire leurs clients tant au pays qu'à l'étranger.

Dans cette période éprouvante, Gilles et Brigitte Stalenque, qui a remporté un Gold Award pour leur huile d'olive verte fruitée au Concours international d'huile d'olive de New York l'année dernière. De leur domaine de cinq hectares situé dans l'ancien village de Seillans, à 72 kilomètres à l'intérieur de Nice, Brigitte a déclaré: "C'est si difficile de garder le moral, nous sommes si fiers de notre entreprise familiale et maintenant ça. »

Sur une note positive, l'AFIDOL a déclaré que les résultats de cette année n'auront pas le même effet catastrophique que le froid drastique de 1956 lorsque les arbres ont dû être abattus. Alexandra Paris d'Afidol a déclaré que les producteurs de 1956 devaient supporter de graves effets à long terme. Les producteurs français reviendront à l'action, a promis Paris, en 2015.


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